Жили мы в Sheraton Sharm Resort 4* в корпусе Romantic Hills. Романтические холмы были такие романтические, особенно приятно было на них лезть в середине дня, в самую жару. Номер был очень маленький, без обещанного балкона или террасы, а горячая вода часто отключалась. А еще муравьи сожрали мои трусы, оставленные на полочке. Короче говоря, обиталище для настоящих романтиков. Но сам отель мне понравился: огромная территория, дикий пляж, куча цветов, да и кормили вполне прилично. А с балкона нашего корпуса открывался замечательный вид на горы, мечеть Шарм-эль-Шейха и закат.
Мы приехали аэропорт довольно поздно, и нам повезло: дали билеты в бизнес-классе. Насколько же там удобнее кресла! Снимала я в этот раз мало, в самый интересный момент мне запретили. Вот сколько я летаю, и только второй раз запрещают фотографировать. "Якутские авиалинии" выпендрились...
Как выяснилось, Египет - это как раз то, что мне было нужно Много-много моря, рыбки, кораллы и почти ни о чем не надо думать. Теперь у меня должно хватить сил на остаток учебы... Главное, переключиться поскорее в рабочий режим.
Покажу вам пока картинку из пустыни. Никогда не катайтесь на одногорбых верблюдах, это очень неудобно!
En se basant sur la carte de Špejer (voir image 2) et la carte de Moscou de 1912 (voir dans l’annexe, carte I) il est possible de construire une carte qui montre la division administrative de Moscou de l’époque, les zones inondées, le niveau des eaux, les ponts principaux, les fabriques et les potagers dans la ville (voir dans l’annexe, carte II). Les données unifiées dans cette carte témoignent que six quartiers de la rive droite de la Moskova et neuf quartiers de la rive gauche ont été considérablement touchés par l’inondation.
Le quartier Hamovničeskij II se trouve à cheval sur les deux rives. Pour sa grande partie située sur la rive droite qui porte aussi le nom Dorogomilovo, les espaces ouverts inondés sont les quais Dorogomilovskaâ et Berežkovskaâ (entièrement), la moitié des rues Bol’šaâ Dorogomilovskaâ et Borodinskaâ, ainsi que les ruelles reliant ces rues aux quais et, enfin, la place Brânskaâ devant la gare de Brânsk et des potagers. Le quartier plus en aval qui est touché par l’inondation est Âkimanskij II. Ce dernier se trouve presque dans le centre de la ville. Les eaux y ont couvert les quais Aleksandrijskaâ et Krymskaâ avec la moitié de la rue Krymskij Val et ses ruelles. Dans le quartier Âkimanskij I, tout ce qui se trouve dans l’île Balčug (entre la Moskova et le Canal de Dérivation) est inondé : les quais Bersenevskaâ, Sofijskaâ et Bolotnaâ, la place Bolotnaâ etses ruelles. Les quais Âkimanskaâ et Kadaševskaâ, le début des rues Âkimanka et Malaâ Âkimanka et de nombreuses ruelles sont aussi sous les eaux. Le quartier Pâtnickij I est presque entièrement inondé. Dans l’île Balčug, les eaux ont recouvert les quais Raušskaâ, Kosmodamianskaâ, Komissariatskaâ et Sadovničeskaâ, ainsi que la rue Sadovničeskaâ. Dans le reste du quartier, les quais Ovčinnikovskaâ et Ozerkovskaâ, la rue Bolchaâ Tatarskaâ et la moitié de Pâtnickaâ avec les ruelles sont inondés. Dans le quartier Pâtnickij II, la Moskova a recouvert les quais Krasnoholmskaâ, Osipovskaâ (les deux dans l’île), Šlûzovaâ et Derbenovskaâ avec les rues Malaâ Tatarskaâ, Lužneckaâ, Koževničeskaâ, Derbenovskaâ et les ruelles. Et, enfin, dans le quartier Serpuhovskoj II les eaux ont couvert le quai Derbenovskaâ avec toutes les ruelles jusqu’à la rue Danilovskaâ.
Les espaces publics de la rive droite sont donc gravement touchés par la crue. L’inondation entrave la circulation et l’éclairage dans ces zones. Mais est-ce que la rive gauche est aussi très endommagée ? Dans le quartier Presnenskij I, la rivière a inondé les ruelles jusqu’à la rue Nižnââ Presnenskaâ. Dans le quartier Hamovničeskij I tous les quais se sont trouvés sous les eaux : Saninskaâ, Novodevič’â, Vorob’evskaâ, Lužnickaâ et Hamovničeskaâ, la rue Hamovničeskij Val et ce qui est le plus important, presque tous les potagers du quartier. Dans le quartier Prečistenskij I, les eaux ont inondé le quai Prečistenskaâ et le début des ruelles menant à l’Ostoženka. Le centre-ville, avec les quartiers Tverskoj et Gorodskoj, n’est presque pas touché, sauf les quais du Saint-Sauveur, du Kremlin et Moskvoreckaâ. Dans les quartiers près de Yauza (Mâsnickij III, Rogožskij I, Âuzskij II, Lefortovskij III, Basmannyj II), les eaux ont inondé les ruelles près de la rivière et ses quais : Ust’inskaâ, Serebreničeskaâ, Ostrovskaâ, Bernikovskaâ, Kostomarskaâ, Andron’evskaâ. En plus, dans Rogožskij I la Moskova a inondé le quai Gončarnaâ. Dans le quartier Rogožskij III qui s’étend jusqu’à la circonférence de la ville, les eaux ont couvert les quais Gončarnaâ, Novospasskaâ et Krutickaâ avec les ruelles contiguës.
La rive gauche est donc moins endommagée par la crue. Dans l’ensemble, cette rive est plus haute. Moscou a commencé à se développer à partir cet endroit (le Kremlin se trouve sur la rive gauche), puisque la colline près de la rivière est une bonne position du point de vue stratégique. Les zones les plus touchées de la rive gauche sont celles du méandre de la Moskova. La carte de la crue révèle pourquoi certains territoires de la ville sont peuplés par les indigents et certains ne sont pas peuplés et assignés aux potagers et aux jardins : il n’est pas avantageux d’habiter dans les zones inondables, et seuls les plus pauvres peuvent y loger, car le loyer est moins élevé.
Dans l’ensemble, selon le rapport de la municipalité, douze quartiers de Moscou ont été inondés, tandis que notre carte en montre quinze (ou plus, si on va compter tous les quartiers où il y avait de l’eau sur les quais). Cette divergence s’explique par les difficultés à définir un quartier « inondé »: les sources ne donnent aucune échelle d’évaluation de l’effet de la crue, et il m’a fallu décrire les zones hachurées sur la carte de Špejer sans savoir quel est le niveau des eaux dans les espaces publics de ces zones. Cependant, la municipalité indique que 4 millions de sagènes carrées de la ville – c’est-à-dire, 85 000 kilomètres carrés – ont été inondées, soit au total, un cinquième duterritoire urbain[1].
En ce qui concerne les dégâts pour tous les espaces publics de Moscou, ils sont minutieusement comptés par les ingénieurs de la ville, puis présentés dans le rapport de la municipalité : la réparation des quais et des pavés coûtera à la ville 63 937 roubles. La réparation des ponts : 9 600 roubles ; les fossés d’écoulement : 500 roubles ; l’éclairage au pétrole : 732 roubles, les barrières : 10 570 roubles, les passages baies : 3 300 roubles ce qui fait plus de 94 000 roubles en total (plus de 1,5 million d’euros). Les territoires de Moscou sont donc gravement endommagés par l’inondation, et la ville doit dépenser une grosse somme pour tout réparer. Outre les préjudices pour la ville, il y a des préjudices considérables pour les maraîchers. Comme nous avons vu, une grande partie du quartier Hamovničeskij I est à l’époque couverte de potagers, et il y avait aussi des potagers et des jardins dans les quartiers Hamovničeskij II et Serpuhovskoj II. Les périodiques répètent à plusieurs reprises que les maraîchers et les jardiniers ont subi des dégâts énormes pour eux[2]. La plupart d’entre eux ne pourront pas reprendre leurs activités sans aide pécuniaire.
3. Les bâtiments touchés par l’inondation
Les bâtiments situés dans les zones inondées ont été plus ou moins touchés par l’inondation. Les journalistes observent la crue avec une grande attention. Décrivant les zones inondées, ils disent souvent ce qui s’y trouve, et se posent une question : quels sont les dégâts pour les fabricants ? Comme les données sur les fabriques sont assez complètes, il est possible de suivre la situation quartier par quartier ; les fabriques et les entrepôts dont on sait le siège exact sont marqués sur la carte (voir dans l’annexe, carte II).
Une grande partie des établissements industriels de Moscou se trouve sur la rive droite de la Moskova dans les quartiers nouveaux de la ville. Dans le quartier Hamovničeskij II (Dorogomilovo) se trouve la sucrerie de Genner qui a essuyé de grands préjudices, car dans la cour et dans les entrepôts de la fabrique étaient stockés les sacs et les tonneaux de sucre. Pendant la crue, le sucre a été mouillé, et les journalistes écrivent même que l’eau de la rivière a longtemps été sucrée.[3] Les préjudices sont difficiles à évaluer : on donne des chiffres différents, de 4 250 000 roubles (68 millions d’euros) pour 300 000 pouds (1 poud = 16,38 kilos) de sucre gâté[4], à 7 000 000 roubles (112 millions d’euros).[5] Dans ce même quartier, la rivière a inondé la brasserie Trёhgornyj, un peu en dehors de la limite administrative de la ville. Les dégâts de la brasserie ne sont évoqués nulle part, mais les périodiques écrivent qu’ils sont grands.[6]
Dans le quartier Âkimanskij I se trouvent les bâtiments d’une immense fabrique Èjnem qui produit des confiseries de toutes sortes. Pour la fête de Pâques, elle a de nombreuses commandes de koulitchs et de paskhas ; presque toute la ville les y achète. Mais la crue empêche de livrer les commandes et mouille une grande partie des denrées. Les eaux emportent les boîtes avec des pains d’épice.[7] La confiserie est obligée de publier des annonces avec ses excuses dans des journaux et de rendre l’argent aux clients.[8] Cependant, on dit qu’Èjnem a assuré ses biens contre les crues à l’étranger et ne va donc pas souffrir de ces dégâts ; mais les autres fabriques ne l’ont pas fait, puisque il n’existe pas d’assurance contre les crues en Russie de l’époque.[9] La rivière a aussi inondé l’usine chimique de Ušakov, et quand les eaux ont baissé, les murs des bâtiments voisins sont devenus jaunes :
« Dans les Sadovniki les maisons et les enceintes avaient une vue spectaculaire, comme si quelqu’un les a peintes en jaune. Cette peinture était gratuite pour les habitants et très chère pour l’entrepôt de produits chimiques appartenant à la fabrique de Ušakov ».[10]
Dans le quartier Pâtnickij I, les eaux ont inondé l’usine de Gužon et de nombreux entrepôts : de l’intendance, de Kokorevskoe Podvor’e, de Golovin (entrepôt de bois).[11] Les journalistes en ignorent les dommages. En aval, dans le quartier Pâtnickij II, les victimes de l’inondation sont la manufacture de Cindel’ qui produit le calicot (avec 500 000 roubles et plus de préjudices : 8 millions d’euros), la fabrique de drap de Šrader (avec 350 000 roubles de préjudices : 5,6 millions d’euros)[12], et la fabrique de Volk.[13] Enfin, dans le quartier Serpuhovskoj II, les fabriques de Givartovskij, de Žako, de Šlihterman, de Šustov et de Fabverke ont été inondées, et les réservoirs de pétrole ont été emportés par la rivière.[14]
En ce qui concerne la rive gauche où les fabriques sont moins nombreuses, la situation est meilleure. Les périodiques citent trois entreprises qui ont souffert de la crue : la manufacture Trёhgornaâ dans Presnenskij I, la fabrique de Butikov dans Prečistenskij I et la raffinerie au bord de Yauza dans Âuzskij II. La fabrique de Butikov a souffert non seulement de la crue, mais aussi de l’incendie que cette dernière a provoqué, l’eau ayant réagi avec la chaux vive que produit l’entreprise.[15] Finalement, dans le quartier Rogožskij III, la Moskova a emporté beaucoup de pétrole de l’entrepôt de l’Association Nobel’ et Oka.[16]
Certains journaux indiquent le chiffre total de préjudices pour les entreprises de Moscou, de 1 500 000 roubles à 30 000 000 roubles (24 – 480 millions d’euros), disant qu’une centaine d’entreprises environ ont souffert de la crue.[17] Il est impossible de définir les préjudices réels, mais il est évident que l’inondation a été un coup dur non seulement pour les entrepreneurs de Moscou et pour l’administration de la ville, mais aussi pour l’environnement,et par conséquent, pour la santé des citoyens, puisque les produits nuisibles, tel le pétrole, se sont retrouvés dans la rivière. Après la baisse des eaux, ils sont restés dans les rues, dans les potagers et dans les sous-sols des immeubles.
***
Ainsi, la Moscou de l’époque n’est pas suffisamment protégée contre les crues : la seule construction défensive – le Canal de dérivation – ne fonctionne plus, et les quais sont trop bas. Une partie considérable de la ville se trouve donc touchée assez régulièrement (une fois tous les 20 ans environ) par les crues qui perturbent les activités des fabriques, des petits marchands et des maraîchers, aussi que la vie des citadins pauvres peuplant les quartiers moins chers des zones inondables.
[1] CIAM, f.179, inv.21, d.2573, f. 33 (Le rapport de la municipalité N°128, 25 avril 1908)
[2] Moskovskie Vedomosti [Le Bulletin de Moscou], N°86, 12 avril 1908 ; Rannee Utro, N°121, 12 avril 1908 ; Russkie Vedomosti, N°85, 11 avril 1908, N°89, 17 avril 1908,
[3] Birževye Vedomosti [Le Bulletin de Bourse], 15 avril 1908
[15] Rannee Utro, N°121, 12 avril 1908 ; Russkie Vedomosti, N°89, 17 avril 1908 ; Moskovskoe navodnenie: istoričeskij i bytovoj očerk s risunkami (L'inondation de Moscou: essai illustré d’histoire et de vie), Moscou, 1908, l’imprimerie de la société de commerce « Baldin et Ko », p.3
Пожалуй, начну все-таки выкладывать свой французский диплом про московское наводнение 1908 года, вдруг кому-то из знающих язык это будет интересно. А на русский я собираюсь это летом перевести, и материалами дополнить. Итак, глава первая, раздел первый. Добро пожаловать под кат.
читать дальше Les origines et les caractéristiques de l’inondation
Chaque inondation est une épreuve pour la ville et ses bâtiments ; elle révèle les défauts de leur position géographique et montre si l’espace urbain est vraiment protégé contre les débits. Un court aperçu rétrospectif court permettra de tirer des conclusions sur la fréquence des inondations de la Moskova et sur les particularités de la crue de l’année 1908. Une analyse des territoires touchés par la crue sera utile pour l’étude ultérieure de la population sinistrée de Moscou et du fonctionnement des services urbains car il montrera ce qui s’y trouve et qui sont les propriétaires et les habitants des bâtiments inondés.
1. L’inondation de 1908 dans le fil des grandes crues, ses causes et son développement
Du XVIIIe siècle jusqu’au début du XXe siècle, pendant les crues de printemps, la Moskova inonde assez souvent les rues et les quais des rives dans ses deux grands méandres. Pour cette raison sur sa rive droite, à Zamoskvoreč’e, dans l’un de ces méandres, se trouvent les quartiers les plus pauvres de Moscou, les fabriques et les potagers. Les crues annuelles représentent un coup dur pour les fabricants, les artisans et le petit peuple. De temps en temps, la Moskova se répand encore plus largement, inondant tout le centre de la ville. De pareilles inondations suscitent des débats sur la protection de la ville contre les crues. Ainsi, après l’inondation de 1783 quand le Grand pont en pierres a été détruit, l’administration urbaine a décidé de construire un canal de dérivation pour détourner une partie des eaux et, par conséquent, éviter de grands débordements.[1]
Dès avant le début du XX siècle, des échelles métriques ont été posées sur certains ponts et sur le barrage Bab’egorodskaâ (entre l’île Balčug et la rive gauche du Moskova, en amont par rapport au Kremlin), grâce auxquelles on peut apprécier le niveau des eaux, bien que les scientifiques et les services municipaux n’étudient pas les statistiques des crues. Cependant, au tournant du siècle, la situation change : les pouvoirs s’inquiètent des débordements, en relation avec la croissance de la population de Moscou et la construction progressive de nouveaux bâtiments et de fabriques sur la rive droite.
Vladimir Špejer, l’ingénieur des aménagements urbains qui s’occupe essentiellement de la rive droite de la Moskova, fait une étude attentive des crues. Pendant plusieurs années, il collecte des informations sur les grandes crues du siècle précédent et, chaque printemps, observe la variation du niveau des eaux. Après l’inondation de 1908, il fait le bilan définitif qu’il présente en 1909 dans son rapport à la réunion de l’Association des Forêts.[2]
« On peut mieux apprécier les dimensions du débordement par la maisonnette du garde du barrage Bab’egorodskaâ. Sur cette maisonnette appartenant à la ville, il y a une marque qui montre le niveau de la grande crue du printemps 1854 ; elle se trouve à la hauteur de 4,65 sagènes (10,14 mètres) au-dessus du niveau des basses eaux de la Moskova près du monastère Danilov. La municipalité contestait cette marque. Elle était faite de mémoire par un gardien, vieillard de 80 ans décédé il y a deux ans ».[7]
J’ai fait une table sur les crues des années 1788-1908 :
Date
Sur le barrage (mètres)
Moyenne arithmétique (mètres)
1788
–
6,9
1806
–
7,09
1828
–
7,24
1854
9,8
–
1856
10,14 (?)
7,71
1879
9,58
7,75
1884
8,60
–
1888
8,77
–
1889
8,71
–
1895
8,79
–
1908
10,54
8,52
CIAM, f.179, inv.21, d.2573, f.77-81; Rousskie Vedomosti; Rousskoe Slovo
Ainsi, le niveau des crues augmente effectivement peu à peu, ce qui peut être expliqué par l’augmentation progressive du fond de la rivière et de ses affluents à cause desdébris et des ordures. Les inondations ne sont pas rares pour les habitants de certaines parties de la ville. Moscou les connaît depuis au moins un siècle sans que l’administration municipale se soit employée à lutter contre elles.
« Cet hiver, il y a eu presque trois fois plus de neige que d’habitude. Le froid a retardé la fonte des neiges jusqu’à la fin de mars. Au début d’avril, la station météorologique a commencé à recevoir des télégrammes de toute la Russie concernant l’élévation brusque de la température ; on s’attendait à ce que la neige se fonde en quelques jours. On avait toutes les conditions réunies pour l’inondation, et la ville n’a rien entrepris pour prévenir la catastrophe ».[9]
[13]Moskovskoe navodnenie: istoričeskij i bytovoj očerk s risunkami (L'inondation de Moscou: essai illustré d’histoire et de vie), Moscou, 1908, l’imprimerie de la société de commerce « Baldin et Ko », p.11
Если покороче, дела обстоят так: французский диплом сдан, русский диплом переделывается перед сдачей, Дальф С1 сдан (78,50 из 100). Состояние полудохлое, но в целом полет нормальный. В субботу еду на неделю в Египет. Посмотрим, так ли он страшен, как его малюют.
П...ц атакует. Вчера позвонила научница, ждет ко вторнику первую часть диплома, а это значит, мне предстоит расписать словообразовательные цепочки для 500 с лишним слов. Ну, одну пятую где-то я уже преодолела. С коллежским дипломом дела не легче, приближается час Х, и я сильно сомневаюсь, что мне удасться написать 60 страниц, что для нас minimum minimorum. Сейчас готово 40 страниц, и я уже почти на середине третьей части, а учитывая мои проблемы с написанием вступления и заключения... И работа, еще ведь работа. Которую бросать нельзя ни в коем случае, потому что очень уж она хороша. Первый раз у меня так - когда столько дел и все важные, ни одно нельзя задвинуть. Ну и плюс ко всему в субботу идти сдавать DALF, это экзамен на знание французского, на который я зачем-то записалась. Сложный, собака. И в довершение у меня каждый вечер безумно болит голова - похоже, от сидения за компом где-то в шее защемило нерв. Одна надежда на сеансы массажа, которые начнутся уже завтра.
Короче, к чему я это все?.. Я временно удаляюсь из всех дневников, не читаю ленту и не пишу, только проверяю почту. Думаю, до начала мая. Если кто-то захочет со мной связаться - пишите или звоните.
Открыла Яндекс. Взгляд упал на новостную ленту. И что же я там вижу?..
Неисправность на российском корабле в Японском море устранена. Ранее поступила информация о том, что российский корабль "Прибалтика" со 170 моряками на борту терпит бедствие в Японском море. РБК 19:02
Представитель штаба ТОФ добавил, что на помощь "Прибалтике" из Владивостока вышел большой противолодочный корабль ТОФ "Адмирал Виноградов".
Открыла Яндекс. Взгляд упал на новостную ленту. И что же я там вижу?..
Неисправность на российском корабле в Японском море устранена. Ранее поступила информация о том, что российский корабль "Прибалтика" со 170 моряками на борту терпит бедствие в Японском море. РБК 19:02
Представитель штаба ТОФ добавил, что на помощь "Прибалтике" из Владивостока вышел большой противолодочный корабль ТОФ "Адмирал Виноградов".
В целом первая самостоятельная поездка прошла очень удачно Не без мелких проколов, конечно, но в целом очень даже... Правда, увидела меньше, чем хотелось - не успела в Турин, потому что дописывала кусок диплома, и не поехала в Геную, потому что поезда были в очень неудобное время, и надо было бы где-то там ночевать. Побывала на крыше знаменитого собора в Милане - и как раз в нужный момент из-за туч выглянуло солнце. Какая-то японка плакала от восторга, лежа на крыше с фотоаппаратом, и я ее очень понимаю. Я не такая эмоциональная, а то бы тоже последовала ее примеру. Очень хотелось подкрасться к японским туристкам, гулявшим по собору с восхищенными ахами, и сказать: "Sugoi, ne?" Но почему-то постеснялась Негры, торгующие всякой белибердой на площадях, достали неимоверно. Очень настырные. Добро бы еще предлагали что-нибудь приличное, а то зерно для голубей и веревочки на руку "на удачу"... Все время сильно мешало незнание итальянского. Хуже всего то, что я понимаю примерно половину, но сказать могу только пару общих фраз. Честно говоря, в Греции мне гораздо спокойнее, там я вообще ничего не понимаю. А в Италии ужасно раздражает именно то, что понимать-то понимаешь, а объясниться не можешь. Надо бы поучить язык. Поездила на втором этаже местных электричек, очень понравилось. Вообще электрички у них удобные, и сиденья мягкие. Второй класс от первого почти не отличается. Озеро Комо великолепно. Впечатление немного подпортил только настырный итальянец, пытавшийся познакомиться с недвусмысленными намерениями. В порту плавают лебеди, а утки-огари дразнят овчарок на берегу. Те и хотели бы проучить зарвавшихся птиц, но в воду далеко заходить не решаются: холодно. Если окажусь в Комо еще раз, обязательно поднимусь на маяк на горе. В этот раз вовремя не сообразила... И схожу в музей шелка. Италия и Лиса (lj-user lisas_desires - спасибо тебе огромное, ведь без тебя я бы не поехала никуда) привили мне любовь к пасте. Теперь буду объедаться, может, наконец, поправлюсь немного. Очень не хотелось возвращаться в серость. В Италии цветет орешник, и почки уже совсем набухли. А последний день в Новаре был совсем ясный, и я вдруг обнаружила, что из окна квартиры видны Альпы...
Поэт Я видел гнев стихии водной… Себя почуявши свободной, И широка, и глубока, Неслася бешено река. Все беспощадно сокрушая И все ломая на пути, Живое, мертвое сметая, Она неслась, не уставая, Кто от нея нас мог спасти? Средь шума волн, в неясном гуле, Попав в живой водоворот, Лишась последних сил, тонули И люди бедные, и скот… Дрожа от ужаса, на крыше Спасали матери детей, Кто мог стихии крикнуть: «Тише!» Кто мог на битву выйти с ней? Картина мощного разлива Была страшна, была красива, Стихия мчалась, все губя, А человек, средь волн прилива, Вновь мошкой чувствовал себя!
читать дальшеПрозаик. А я, смотря, далек был, право, От поэтических красот. Я ждал: что сделает управа? С водой борьбу как поведет? Я ждал: начнут работать ходко, Пошлют матросов-молодцов, Круги опустятся с мостов. И вдруг… единственная лодка, И та без опытных гребцов! Разлив застал врасплох управу, И нужных мер она принять Не «спохватилась», так сказать. И даже «станции» всю славу Свою успели потерять!
Поэт Зато теперь добра порыва Москва не думает таить, И к жертвам страшного разлива Решила с помощью спешить. Прошло кошмаром наводненье, Что столько горя принесло Вошла река в свое русло, Смирилось буйное теченье, Вода сбывает с каждым днем, А я… жалею об одном!
Прозаик О чем?
Поэт Река в порыве диком Не то, что нужно, унесла. Нещадна в бедствии великом, Крутила бревна без числа, Несла убогие лачуги, Дома, заборы и плоты, Но унесла ль она недуги И зло житейской суеты? Вражду и ненависть людские, Насилье, зависть и обман Не унесла зачем стихия Для погребенья в океан? Она, разлившись на просторе, Не унесла людское горе В своем стремленьи роковом… Вот, друг, жалею я о чем!
Прозаик Зачем понес ты чушь такую? Я этих бредней не люблю! Пойдем-ка в думу городскую, Внесем по кровному рублю Для обездоленного брата: И наша лепта не щербата!.. (Раннее Утро №124, 17 апреля 1908)
Любопытные иногда документы попадаются по моей теме... Вот, например:
"Сим имею честь всепокорнейшее просить Московскую городскую думу не отказать во вспомоществовании мне, бедному человеку, лишившемуся своего последнего состояния во время наводнения в Москве, бывшего в апреле сего года. Я имел торговлю несколько лет, торгуя мелочным товаром в киоске на берегу реки Яузы, что у Костомаровского моста 2 участка Яузской части, оплачивая все сборы, как то: городской управы за занимаемое место 200 р, и за промысловое свидетельство 41 р 60 коп, имел товару на 300 р, которого и лишился благодаря наводнению. Обладая семьей, состоящей из жены, Ульяны Давыдовой 45 лет, сына Сергея 6 лет, я остался без всяких средств к существованию, да при том, сам я уже 60 лет и имею очень слабое зрение, благодаря чего стал не способным к труду, и могу лишь зарабатывать, находясь в кругу своей семьи и при своем личном деле, как находился и до постигшего меня несчастья, но никак не находиться на должности. Надеюсь, что Московская городская Дума не откажет мне в своем благодеянии и даст возможность прежним честным трудом кормить свою семью, и обяжет меня и оную семью вечно молить всевышнего Бога за дарование начальству и всему составу Московской Городской Думы доброго здравия и его высокой милости. Николай Герасимов Волков"
Кстати, а вы знаете, что в значении форм типа "диплом не пишется", "мне не работается" заложено снятие с себя ответственности, отсутствие контроля над действием?.. "Я не виноват, оно само так получается".
*** Да, и загляните вот сюда ulitza.livejournal.com/263708.html Про взаимоотношения с мирозданием. Оно действительно так и работает, но... Когда не знаешь, чего именно хочешь, то ничего и не получишь. Ну или случайно выпадет что-нибудь.